Abbaye Notre-Dame d'Argentan

Nichée dans la Suisse normande, l'Abbaye Notre-Dame d'Argentan peut retracer son histoire jusqu'à l'époque mérovingienne. Les bénédictines contemplatives qui veillent sur ce sanctuaire accueillent des retraitantes toute l'année pour partager leur vie fraternelle, priante et laborieuse.

Les retraites organisées par la communauté

Retraite de discernement vocationnel
01/06/2024 - 02/06/2024
Jeunes 18-35 ans
Je découvre
"Et voici que je suis avec vous tous les jours"
09/05/2024 - 11/05/2024
Jeunes 18-35 ans
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L'Abbaye et la communauté

Le Abbaye et la communauté

Le Abbaye et la communauté

La Abbaye et la communauté

Le Abbaye et la communauté

Le Abbaye et la communauté

Le Abbaye et la communauté

Le Abbaye et la communauté

Une histoire qui remonte un peu

Les bâtiments actuels de l'abbaye ne révèlent pas ses origines multiséculaires qui en font une des plus anciennes abbayes féminines de France. En effet, c'est dès la fin du VIè siècle que la première congrégation s'implanta à Almenèches, à une dizaine de kilomètres d'Argentan. Au VIIè siècle, le monastère fut gouverné par sainte Opportune. Deux siècles plus tard, l'abbaye fut rasée de la carte lors des invasions normandes

Mais en 1066, Roger II de Montgommery, dit le Grand, parent et fidèle de Guillaume le Conquérant, relèvera Almenèches de ses cendres. Le monastère entame alors une nouvelle ère, qui sera marquée par une succession de périodes de ferveur et de décadence. Chaque période décadente laissa place à un élan réformateur afin de restaurer la vocation spitiruelle et temporelle du monastère. C'est à la faveur de l'une de ces réformes que sera fondé, en 1623, un Prieuré à Argentan. L'abbesse concevait cette dépendance comme un lieu de formation des jeunes religieuses afin de leur permettre, dès le début de leur vie monastique, de mener leur vie de façon plus recueillie et sérieuse. 

C'est en 1736 que Louis XV, par une décision de la Commission royale, transfère le monastère d’Almenèches à Argentan. C'est alors que l'abbaye ouvre un petit pensionnat pour l'instruction des jeunes filles

En 1792, la Révolution gronde et la loi du 6 avril supprime toutes les congrégations, contraignant les moniales à se disperser. Deux d'entre elles sont emprisonnées. En 1822, les survivantes se regroupent à Vimoutiers (ville également située dans l'Orne) et regagnent définitivement Argentan en 1830. Afin d'assurer leur subsistance, les moniales réouvrent le pensionnat. Rapidement, la communauté parvient à fonder un orphelinat, ainsi qu'une école maternelle, et, enfin, une école dentellière. Cette dernière a vocation à reprendre la tradition oubliée du "Point d'Argentan" dont l'abbaye garde, jusqu'à ce jour, le secret. 

Dans la foulée des lois anticléricales, les écoles du monastère sont toutes supprimées en 1907. La communauté renoue donc avec sa vocation exclusivement contemplative et survit tant bien que mal jusqu'à ce que les bombardements de juin 1944 ne poussent les religieuses à quitter une nouvelle fois leur berceau, totalement rasé. Deux religieuses y perdront la vie, tandis que les rescapées se réfugient à Sées pour un exil de 14 ans. 

Le 26 juillet 1958, les religieuses se réinstallent à Argentan dans des bâtiments totalement neufs, aux abords de la ville. Aujourd'hui, 32 bénédictines contemplatives vivent à Argentan, dont deux sont en formation.

Voici une image atemporelle qui pourrait remonter à l'époque de Guillaume le Conquérant : de tout temps, les vaches ont été heureuses à Argentan !

Les bénédictines d'Argentan au XXIè siècle

La vie des bénédictines s’articule autour de trois axes majeurs : la vie de prière, la vie de famille et la vie de travail.

Chaque jour, la communauté se réunit pour la messe ainsi que sept offices diurnes et un office nocturne. Selon la liturgie renouvelée par le Concile Vatican II, le chant grégorien vient magnifier ces moments consacrés. Par ces prières, les bénédictines élèvent leurs voix pour louer Dieu et pour intercéder à toutes les intentions de l’Église et du monde.

Dans un esprit de famille, la vie fraternelle est élémentaire afin d’apprendre à aimer dans l’humilité et l’obéissance, les sœurs, qui leur sont données par le Christ. Le vœu de stabilité permet aux bénédictines d’être enracinées dans une communauté particulière pour la durée de leur vie terrestre. Ainsi, cette vie communautaire intense puise dans l’Eucharistie la charité délicate et concrète pour se mettre joyeusement au service les unes des autres dans les multiples occupations de la vie quotidienne. Les récréations et le partage des nouvelles de famille contribuent à resserrer les liens entre les religieuses.

L’ascèse monastique se traduit notamment par le travail qui permet d'échapper à l’oisiveté que saint Benoît appelle « l’ennemie de l’âme ». L’emploi du temps des bénédictines est donc organisé de telle sorte qu’elles puissent toujours s’adonner à un ouvrage manuel, à une prière ou à l’étude, sans pour autant qu’elles soient surmenées. La gestion de la ferme qui compte des vergers et un grand potager, sur une propriété qui compte une dizaine d’hectares, occupe les sœurs quotidiennement. Pour autant, ce n’est pas la productivité ou le rendement économique qui est recherché mais bien davantage un équilibre de vie. Enfin, un atelier artisanal de sérigraphie (impression à travers un écran en soie) et de reprographie numérique permet de réaliser et de commercialiser des images et cartes religieuses.

Aux alentours d'octobre, c'est l'heure de ramasser les noix !

Ce qui vous attend pendant votre retraite spirituelle

Messieurs, prière de passer votre chemin, place aux dames !

Les bénédictines organisent des séjours sur mesure pour les jeunes filles désirant faire une halte dans le silence et la prière. Ces retraites sont modulables en fonction des désirs de chacune : séjour individuel ou en petit groupe, tout au long de l'année. 

Les retraitantes en séjour individuel peuvent être accueillies pour une durée allant de quelques jours à une semaine.

Retraites prêchées

Pour répondre à la soif de formation tant doctrinale que spirituelle des jeunes, les moniales organisent quatre fois dans l'année, des retraites pour jeunes filles sur un thème précis.

Puisant dans la riche tradition bénédictine ainsi que dans les enseignements de l’Église, anciens et plus récents, les bénédictines ont élaboré des enseignements sur différents thèmes (théologiques, liturgiques, spirituels ou philosophiques, etc). Les dernières retraites se penchaient sur les sujets suivants : les Mystères de la vie de Jésus, les divers temps liturgiques, la Prière, l'Oraison, la Lectio divina, la Vocation de la femme, ou encore Existe-t-il une vérité ?

Ces topos, solides sur le plan doctrinal, sont à la fois simples et profonds, accessibles à tous : ce qui est recherché avant tout est de nourrir sa vie de foi et le désir d'approfondir sa vie spirituelle.

La vie de prière à Argentan

La journée de prière des bénédictines commence à 6h avec les Laudes et se termine à 21h30 avec les Vigiles. L'essentiel de la retraite requiert la participation à la messe quotidienne et, idéalement, à un ou deux offices (ou plus pour les adeptes !). 

La sœur hôtelière initie celles qui le souhaitent à la liturgie des offices chantés pour leur permettre une participation intelligente et paisible à la prière des moniales.

Si les retraitantes en expriment le désir, elles pourront être accompagnées spirituellement par une sœur, ou rencontrer ponctuellement un prêtre.

Votre emploi du temps à Argentan

Ce que vous ne manquerez pas de vivre à Argentan :

  • Participer à la liturgie

  • Prendre du temps de prière silencieuse

  • Profiter du calme pour se ressourcer.

  • Avoir des entretiens spirituels

  • Consacrer du temps à la lecture.

  • Celles qui le désirent peuvent recevoir un enseignement dispensé par une moniale.

Vous ne direz pas non à une petite partie de babyfoot ? 

Découvrez à quoi ressembleront vos futurs appartements

L'hôtellerie Sainte-Anne se compose de deux chambres simples et de deux chambres doubles (chacune disposant de son propre lavabo), partageant un douche et toilettes dans le couloir. Un petit jardin intérieur est accessible pour prendre l'air dans le silence et le recueillement, ou pour un temps de lecture.

Quant au Pavillon « Lorette », il s'agit d'une petite maison, parfaitement aménagée située en face de l'abbaye de l’autre côté de la rue. Elle comprend une chambre double, une chambre à lits jumeaux et une chambre simple. Une cuisine équipée et une salle à manger permettent d’y prendre le petit déjeuner.

Une bibliothèque est à la disposition des hôtes avec des ouvrages portant sur l'enseignement du Magistère, la doctrine chrétienne, la spiritualité, la prière et des témoignages de foi.

L'église de l'abbaye, dans sa partie hors clôture, est toujours accessible. Une crypte y est aménagée et permet le recueillement en solitude.

Les repas (petit déjeuner, déjeuner et souper) se déroulent de façon conviviale dans la salle à manger des hôtes. Les plats sont confectionnés par les sœurs dans la cuisine en clôture et sont apportés par la sœur hôtelière. Un groupe de retraitantes peut envisager de manger en silence. Mais il ne peut y avoir deux services différents, l’usage habituel est le climat fraternel et familial. Une aide à la vaisselle est souhaitée lors des retraites.

Situation de l'abbaye

L'Abbaye se trouve à côté de l'Orne, qui, se divisant en deux bras, forme une petite île sur laquelle les moniales cultivent des légumes et qui peut être accessible, sur demande, aux retraitantes. Bien que nous soyons proches de la ville, l'Abbaye est entourée sur trois côtés par des étendues vertes, ce qui donne vraiment l'impression d'être à la campagne.

Vous ne rêvez pas : du soleil en Normandie !

Géographie et activités

Une abbaye nichée dans la Suisse normande

Si vous venez en voiture, trois sorties-pèlerinages sont à proximité (sur la route du retour) :

  • Le sanctuaire de Lisieux (45 minutes). 

  • Le sanctuaire des saints Louis et Zélie Martin à Alençon (45 minutes).

  • Le sanctuaire de Montligeon, au cœur du parc régional du Perche, est un lieu de consolation pour les personnes éprouvées par le deuil (1 heure)

Pour le tourisme, l'abbaye d'Argentan est non loin de :

  • Le Haras du Pin, au cœur du Pays d’Auge Ornais, est situé à environ 15 km d’Argentan. Le pays du Haras est balisé et sécurisé avec des allées cavalières et des avenues forestières majestueuses. La visite du Haras, la découverte des ateliers, de la sellerie, des écuries, ou encore une présentation des chevaux et des attelages sont proposées.

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