Monastère d'Azille

Près de Narbonne, au cœur d'un pays chargé d'histoire, entre villages médiévaux et abbayes millénaires, les Chanoinesses de la Mère de Dieu font résonner le son mélodieux de leurs voix entre les murs du Monastère d'Azille.

Elles accueillent toute personne à la recherche d'un temps de retraite spirituelle !

Les retraites organisées par la communauté

Pas d'events dans cette abbaye

L'Monastère et la communauté

Le Monastère et la communauté

Le Monastère et la communauté

La Monastère et la communauté

Le Monastère et la communauté

Le Monastère et la communauté

Le Monastère et la communauté

Le Monastère et la communauté

Les Clarisses avant les Chanoinesses : l'histoire du monastère Sainte-Claire

L'histoire du Monastère d'Azille remonte à l'an 1361, lorsqu'Isabelle de Lévis-Mirepoix, figure languedocienne importante résolut de fonder une communauté monastique dans un contexte de renouveau religieux et de développement des ordres monastiques en Europe. Elle le confia aussitôt à la tutelle de l'ordre de Clarisses, ordre franciscain féminin voué à la pauvreté et à la contemplation. Suivant la règle de Saint-François d'Assise, les Clarisses avaient un rôle social essentiel puisqu'elles étaient responsables de l'éducation de nombreuses jeunes filles de la région. Mais leur rôle était aussi économique : le monastère possédait des terres et des vignes. Enfin, c'est par leur charité qu'elles portaient secours aux plus démunis et aux malades. En 1477, les Clarisses de Carcassonne rejoignirent la communauté d'Azille. 

Les guerres de religion et la crise économique qui touchèrent la France au XVIè siècle précipitèrent le monastère sur la voie du déclin ; le nombre de religieuses baissant progressivement. La Révolution Française aura raison du monastère : en 1792, les Clarisses sont dispersées ; en 1793, le monastère est vendu aux enchères en tant que bien national et les autres biens conventuels sont dégradés et pillés. En 1891, les Clarisses reprirent possession du monastère. 

C'est en 1947 que l'église du monastère sera classée monument historique, principal vestige de l'ensemble des bâtiments. C'est en 2008 que les Chanoinesses de la Mère de Dieu - appartenant à la même famille que les Chanoines de la Mère de Dieu de l'abbaye proche de Lagrasse - posèrent leurs valises à Azille.

Ça ne chôme pas à Azille.

Les Chanoinesses : une communauté, une famille

La communauté des Chanoinesses de la Mère de Dieu s'est installée à Azille, dans le diocèse de Carcassonne et Narbonne. Les sœurs vivent sous la Règle de Saint Augustin, selon le charisme canonial qui se décline à la fois dans la vie fraternelle, la vie contemplative et le service missionnaire. La communauté est reconnue de droit pontifical depuis l’an 2000 et compte actuellement 22 membres.

 

« Un seul cœur, une seule âme, orientés vers Dieu » : les premiers mots de la Règle invitent les chanoinesses, selon le dessein de saint Augustin lorsqu’il fondait sa communauté de clercs au IVème siècle, d’une part à vivre dans l’unité, à l’image de la Trinité, modèle de toute famille ; et d’autre part, à se livrer à la recherche de Dieu, surtout dans la prière commune autour de l’autel et la prière silencieuse. En effet, une chanoinesse se donne d’abord à la liturgie, au centre de laquelle se trouve la messe ; elle fait vivre, chanter son église par la louange. Et c’est de là que jaillit son apostolat. Que ce soit pour marcher à la suite du Christ, ou pour Le donner aux personnes de notre temps, une formation solide est aussi nécessaire : l’étude prend donc une place notable dans la vie de chaque sœur et de la communauté.

Les Chanoinesses se mettent également au service de l'Église. Dans la perspective augustinienne, c’est d’abord la communauté – comme telle – qui tout entière est missionnaire, par l’épanchement de sa vie de charité à l’extérieur, à la façon maternelle  de Marie, « figure et modèle de l’Église ». Si le monastère a une clôture interne, qui le protège et le fortifie à la fois, il est aussi un lieu d’accueil pour tous ceux qui veulent venir s’y ressourcer : retraites, individuelles ou en groupe, temps de repos dans un cadre propice, à l’ombre de la vie communautaire. Par ailleurs, la communauté se tient disponible aux divers besoins de l’Eglise, dans le diocèse ou plus loin : les sœurs peuvent être envoyées auprès des jeunes, des enfants, des familles, des personnes âgées, à travers des camps, des pèlerinages, des catéchismes, des sessions familiales, etc. Cette dimension missionnaire par les œuvres d’apostolat est amenée à croître encore. Elle se développe à mesure que le Seigneur amène des ouvrières à sa moisson.

Les Chanoinesses consacrent une grande partie de leur temps au travail manuel et notamment à la confection de soutanes, à la mise en pot du miel exploité localement et à la préparation d'autres produits monastiques dont différents sirops (de thym, de romarin, d'aneth et de menthe). Et, plus récemment, d'un rosé en collaboration avec un vigneron local, appelé « Parcelle de Joie ». 

Enfin, un art qu'elles s'appliquent à cultiver est celui de leurs voix : les Chanoinesses s'appliquent à la maîtrise du chant grégorien, participant régulièrement aux sessions de l'école de Solesmes. Elles chantent aussi volontiers en polyphonie. Elles ont ainsi réalisé un CD de leur composition : Saint Augustin, à la recherche du bonheur, pour faire connaître ce grand si adapté à notre temps.

Plus bucolique, ça n'existe pas !

Ce qui vous attend pendant votre séjour

Les retraites à Azille

Les Chanoinesses sont des hôtesses enthousiastes pour lesquelles l'accueil est une dimension importante de leur charisme missionnaire. Elles accueillent donc différents types de retraites, destinés à différents profils :

  • Des retraites sur mesure pour les femmes

  • Des retraites studieuses pour des révisions d'examens réussies pour les étudiantes ou les groupes mixtes

  • Des séjours pour les familles, les fiancés, et les des groupes mixtes

  • Des séjours thématiques tout au long de l'année. 

Petit bavardage avec Marie. 

Ce à quoi ressemble votre prochain point de chute

Situé à la lisière d'un village du Minervois, aux allures de Toscane, le monastère est disposé de telle façon qu'on ne devine pas ses trois hectares de propriété. Au XIXème siècle, les Clarisses l'ont bâti sur le modèle exact du monastère d'Assise, selon leur vocation pauvre et cloîtrée. Si le bâtiment n'a pas la beauté transcendante de type médiéval, son caractère retiré - et donc paisible et sécurisé - est apprécié de tous nos visiteurs.

De plus, les travaux de restauration poursuivis depuis 2008 lui redonnent peu à peu une beauté toute fraîche. Les bâtiments de l'Accueil soignés, accueillants et confortables, tout en restant simples, évoquent une oasis, au milieu de notre monde turbulent.

Un grand parc, orné de pins, est réservé à nos hôtes, où chacun peut trouver un endroit propice à la lecture, à la prière, aux entretiens, voire des jeux de plein air ! La Vierge Marie y veille maternellement.

À l'ombre d'un arbre pour être enseigné, on n'est pas bien là ? 

Géographie et activités

Azille et ses environs

Niché au cœur du Languedoc, Azille est entouré de vignobles. Le monastère lui-même se dresse sur une colline, dominant la vue sur la vallée environnante. Son architecture simple et élégante reflète la spiritualité des chanoinesses qui y vivent.

Le patrimoine architectural est un témoin fort de la très riche histoire de la région : ruines de l'abbaye royale Sainte-Claire et de l'ancien couvent des Cordeliers, ou encore celles des remparts. La commune dispose d'un fort dynamisme viticole et compte de nombreux vignobles dont le domaine de Floris, de Massiac, de Vaissière et de Château-Guéry. Enfin, le lac de Jouarres est un lieu apprécié azillois, notamment pour la possibilité de s'y baigner. 

Aux alentours du village, vous pourrez profiter de nombreux sentiers de randonnée qui serpentent à travers les vignes. La région est également réputée pour ses nombreux sites historiques, parmi lesquels vous pourrez découvrir :

  • L'église heptagonale Sainte-Marie de Rieux-Minervois, église romane du XIIè siècle, à 10 minutes de route. 

  • Le village de Caunes-Minervois, icône de l'architecture Renaissance avec son abbaye colossale, ses remparts, hôtels particuliers, et les carrières de marbre qui alimentèrent la construction du Trianon, à 15 minutes de route. 

  • Le gouffre géant de Cabrespine, qui fait partie des dix plus belles cavernes d'Europe et affiche une profondeur de 250 mètres, à 30 minutes de route. 

  • L'incontournable cité médiévale de Carcassonne, classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, marquée par 2000 ans d'histoire, entre catharisme et croisades, à 30 minutes de route. 

  • Le village de Lagrasse, un des "Plus beaux villages", son pont romain, ses hôtels particuliers et maisons médiévales, sans oublier sa célèbre abbaye, jumelle du Monastère d'Azille, à 35 minutes de route. 

  • Les nombreuses plages audoises de sable fin, au-delà de Narbonne, à moins d'une heure de route. 

Une petite escapade iodée, ça vous dirait ? 
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