L'Monastère et la communauté

Le Monastère et la communauté

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L'ordre des Prêcheurs ou ordre dominicain

L'ordre dominicain

L'ordre des Prêcheurs, plus connu sous le nom d'ordre dominicains car fondé par saint Dominique, fut fondé en 1215. Dès 1206, saint Dominique avait créé un monastère de femmes à proximité de Toulouse

Saint Dominique dote ses nouveaux monastères de la règle de saint Augustin dans l'idée de créer une communauté de vie fraternelle en vue du travail et de la prière pour le monde entier.

En France, on distingue 3 moments-clefs dans l'histoire de l'ordre dominicain :

  • 1) Le premier se rapporte au fort développement de l'ordre dans la vallée du Rhin durant les XIVè et XVè siècle.
  • 2) Le deuxième temps eu lieu au XVIIè siècle, époque à laquelle fut promu un renouveau sous l'impulsion du frère Sébastien Michaelis ainsi que la création d'une vingtaine de nouveaux monastères.
  • 3) Enfin, le père Henri-Dominique Lacordaire (1802-1861) fut à l'origine de la restauration de l'ordre en France après les années de la Révolution. 

Les dominicaines

"S’établir d’un seul cœur dans la perpétuelle mémoire de Dieu, tel est le but auquel toute la vie des moniales est ordonnée."  - Constitution des moniales dominicaines

Les moniales dominicaines s'associent à la mission de prédication de l'Ordre des Prêcheurs (dominicains) par une vie vouée à la prière (commune et personnelle), à l'étude, à la vie commune, au travail, à l'accueil afin que par leur recherche de Dieu et leur recherche d'unanimité, elles œuvrent au bien commun. La joie est une caractéristique de cette famille religieuse tout autant que son souci de nourrir la foi par l'intelligence et la recherche de la vérité. L'étude participe de la contemplation et a pour fruit la joie de transmettre à d'autres ce qui a été contemplé ("Contempler et transmettre à d'autres ce qui a été contemplé" est une des devises des dominicaines). 

De quoi faire un tour de garde au frais pendant la saison estivale. 

Du Pays Basque à la Bourgogne : le Monastère du Saint Rosaire et du Sacré-Cœur

Situé à Paray-le-Monial, lieu des apparitions du Sacré-Cœur à sainte Marguerite-Marie Alacoque, ville de pèlerinage comptant trois monastères, le monastère fut fondé en 1929 par un monastère dominicain du Pays Basque.

En effet, lors d'une célébration à proximité de la châsse (coffret renfermant les reliques d'un saint) de sainte Marguerite-Marie, un père dominicain eut l'intuition de faire venir une communauté de dominicaines dédiée à la prière du Rosaire et du Cœur Sacré de Jésus

Situées à l'écart du centre-ville de Paray, les dominicaines sont donc au calme, à mi-chemin entre le sanctuaire et la chapelle de Notre-Dame de Romay, petit lieu de pèlerinage marial. Construit sur un terrain en pente, ayant fait parti du domaine du prieuré de Cluny - dont il ne reste aujourd'hui que la magnifique basilique - le monastère bénéficie d'une vue superbe sur les monts du Mâconnais et, plus lointainement des monts du Lyonnais.

La communauté compte aujourd'hui 14 moniales, âgées de 33 à 100 ans ! Vouées à la prière personnelle et liturgique, elles mènent en commun un travail d'étude, dans une vie fraternelle - comme le voulait saint Augustin dont elles suivent la Règle - qui doit devenir reflet de la vie trinitaire, sous la motion de l'Esprit Saint.

Comme moniales de l'Ordre des Prêcheurs (un ordre de prédicateurs donc), leur mission première est de prier pour l'apostolat de leurs frères et de leurs sœurs apostoliques, pour que la Parole qu'ils prêchent porte du fruit dans les coeurs...mais pas que pour eux !

Outre les activités quotidiennes indispensables (cuisine, ménage, lingerie..) et l'entretien de leur propriété, le monastère dépend de l'hôtellerie, de la confection d'aubes, de leur artisanat (tisanes, couture, biscuits...) et de diverses petites activités de complément.

De 33 à 100 ans : ça, c'est de l'intergénérationnel !

Ce qui vous attend pendant votre séjour

Les retraites spirituelles chez les dominicaines

Les religieuses offrent à leurs hôtes la possibilité de participer à leurs offices, de rencontrer une sœur sur demande et de partager le repas des hôtes. En fonction, de la durée des retraites et de la disponibilité des sœurs, un accompagnement spirituel personnalisé peut être proposé. 

Si les religieuses n'organisent pas de retraites prêchées, plusieurs sessions et activités sont proposées par les communautés alentours de Paray, notamment par les chapelains et les jésuites, dont la fête du Sacré-Coeur en juin, la fête de sainte Marguerite-Marie le 16 octobre, plusieurs weekends à thème et les Rencontres de Paray tous les premiers vendredis, samedis et dimanches du mois. 

Et la campagne bourguignonne à perte de vue !

L'hôtellerie des dominicaines

L'hôtellerie se situe dans une maison, à proximité immédiate du monastère. Trois chambres doubles, six chambres simples et un dortoir de cinq lits permettent aux dominicaines d'accueillir jusqu'à vingt personnes. Les chambres ne sont pas équipées de salles de bain individuelles ; seul un lavabo est présent dans chaque chambre. 

Une cuisine peut être utilisée par les retraitants, ainsi qu'une petite salle à manger. Une salle permet d'accueillir les groupes. Enfin, une chapelle est accessible. 

Les repas, qui ne sont pas pris en silence, sont servis dans une salle à manger réservée aux retraitants. Toutefois, il est possible de prendre son repas en silence, à part, pour ceux qui le souhaiteraient. 

Si les offices vous semblent trop longs, vous pourrez toujours faire une partie de saute-mouton. 

Géographie et activités

Paray-le-Monial, cité des pèlerins

La ville de Paray-le-Monial compte environ 10 000 habitants et est située dans le Charolais, au sud de la Bourgogne. La cité est parcourue par la Bourbince ainsi que par le Canal du Centre qui relie la Saône à la Loire. Une piste cyclable et un sentier pour les piétons ont été aménagés entre les deux cours d'eau. Ville de taille moyenne et à l'économie modeste, c'est sa campagne qui est réputée pour son agriculture et surtout ses élevages bovins, et en particulier de la charolaise. À l'ouest se trouve la ville de Moulins, préfecture de l'Allier ; à l'est, Moulins, préfecture de la Saône-et-Loire ; au nord-ouest le diocèse dont dépend Paray-le-Monial, Autun ; et, enfin au nord-est, Châlons-sur-Saône. 

Le monastère est à proximité immédiate des nombreux sanctuaires (sept minutes à pied, trois minutes en voiture), dont le Monastère de la Visitation avec les reliques de sainte Marguerite-Marie, la chapelle La Colombière avec la châsse de saint Claude La Colombière, la chapelle saint Jean avec l'adoration perpétuelle, la basilique clunisienne, ou encore la chapelle Notre-Dame de Romay. Les activités organisées par les chapelains sont donc également très accessibles (présentation du message de Paray, Heure Sainte, etc).

Paray dispose de deux musées : le Musée eucharistique du Hiéron, qui propose, outre une exposition permanente, des expositions temporaires, ainsi que le Musée de la Céramique Paul Charnoz

Pendant la période estival, la communauté de l'Emmanuel organise des sessions de 3 à 5 jours dans un parc face à la Basilique (voir le site des sessions) ; début juillet en général a lieu le "Jésus festival" (festival de musique chrétienne). 

Il est aussi possible de visiter les chapelles romanes des alentours (environ 20mn en voiture), Cluny et Taizé à 1h de voiture, la chapelle et le point de vie de la butte de Suin (40 mn en voiture), Verosvre (lieu de naissance de ste Marguerite-Marie (40 mn en voiture).

Et après un séjour aussi ressourçant, vos âmes s'élèveront vers le ciel comme ces montgolfières !
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