Monastère Notre-Dame de Miséricorde de Pont l’Abbé
Au Sud de Quimper, en Bretagne, la Communauté des Augustines Hospitalières vous accueille pour un temps de ressourcement dans son monastère situé en plein cœur de Pont l'Abbé ! Dépaysement spirituel et culturel à la clé !
Les retraites organisées par la communauté
En Bretagne, le monastère des Augustines de Pont-l'Abbé
L’Hôtel-Dieu de Pont-l’Abbé fut créé en 1860 par la communauté des Augustines de la Miséricorde. La communauté avait vécu auparavant pendant deux siècles à Carhaix, dans le Finistère (29).
L’histoire en bref :
- 1657 : Les habitants de Carhaix demandent aux Augustines de Vannes de venir prendre en charge leur hôpital ruiné
- 1663 : Fondation du Monastère de Carhaix
- 1810 : Retour à Carhaix après la dispersion par la tourmente révolutionnaire qui valut aux sœurs 18 ans d’exil
- 1857 : Un incendie puis le choléra…. Il faut quitter Carhaix
- 1859 : Le choix de Pont l’Abbé. Le décret du 17 mai 1859 autorisant le transfert à Pont - l’Abbé et l’acquisition de la propriété dite de l’Enclos était signé de l’Impératrice Eugénie, Impératrice régente, en l’absence de l’Empereur, occupé par la guerre en Italie contre l’Autriche.
À partir du 11 janvier 1860, la communauté des Augustines est implantée à Pont l’Abbé. Conjointement à la vie monastique, les religieuses exerçaient à Carhaix une activité enseignante et une activité hospitalière. Il en sera de même à Pont-l’Abbé pendant près de cinquante ans.
Le monastère se trouve sur le site-même du Centre Hospitalier. Par leur service direct auprès des malades, par la vie contemplative dans le monastère proche des bâtiments hospitaliers, ou par leur présence auprès de tous ceux qui sont accueillis à l’Hôtel-Dieu, les sœurs souhaitent témoigner de leur mission d’Église.
Le monastère de Pont-l’Abbé est membre de la Fédération créée en 1946 à l'initiative de Sœur Marie-Yvonne Aimée de Malestroit (1901-1951), qui en fut la première supérieure : « Unis entre eux par des liens fraternels et juridiques, les monastères restent autonomes ». Chaque monastère est dirigé par une prieure élue par les sœurs, secondée par une assistante et des conseillères, désignées, elles aussi, par élection.
L’Hôtel-Dieu de Pont-l’Abbé est un établissement de santé privé à but non lucratif. Les Sœurs Augustines de la Miséricorde de Jésus et les Sœurs Hospitalières de Saint Thomas de Villeneuve unissent leurs efforts et leur dynamisme pour vivre le charisme de l’hospitalité puisé aux sources de l’Évangile.
Les Augustines, une communauté au service de l'hospitalité !
Les sœurs sont heureuses de partager avec vous :
- Le secret qui les fait vivre et les rassemble ;
- Le secret qui a enraciné ce monastère dans ce pays bigouden et qui rayonne depuis 163 ans par sa vocation à la prière et à la miséricorde ;
- Le secret de la vie de tant de sœurs qui a traversé des siècles d’histoire de l’Ordre canonial qui plonge ses racines dans la règle de Saint-Augustin.
Tout a commencé au huitième ou neuvième siècle à Dieppe ou quelques femmes au cœur miséricordieux mettent en pratique la parabole du « Bon Samaritain » (Lc 10). Elles ont été touchées par la misère et ont cherché ensemble à la soulager.
Comme les sœurs qui les ont précédées, la communauté actuelle continue d’avoir « un seul cœur et une seule âme tournés vers Dieu et vers nos frères ». Vouées à la Miséricorde, celles-ci la traduisent par une attitude fondamentale d’hospitalité.
Le pauvre est pour elles le malade, l’enfant, la personne âgée, l’hôte, l’étranger, le rejeté de la société, croyant ou incroyant. Il est celui qui vient frapper à notre porte, mais aussi celui vers qui elles vont, tout homme que le Seigneur met sur leur route pour l’accueillir et le servir.
Le quotidien de la vie des Sœurs au monastère
Leur charisme s’incarne dans la vie canoniale que fonde :
- La prière liturgique et personnelle…
- La communion fraternelle dans le partage…
- Le service des pauvres et des malades par les œuvres de miséricorde.
Aujourd’hui, elles sont au service des pauvres et des malades à l’Hôtel-Dieu et à la Résidence du Prat (EHPAD).
Ce qui vous attend pendant votre retraite spirituelle
L'accueil au monastère de Notre-Dame de Miséricorde de Pont-l'Abbé
Si vous avez lu notre article au sujet des lieux de retraite en Bretagne (juste ici), il ne vous aura pas échappé que les soeurs de Pont l'Abbé vous proposent de venir se ressourcer chez elles !
La communauté accueille des personnes qui souhaitent se ressourcer, des jeunes qui souhaiteraient découvrir la vie religieuse, des jeunes qui souhaitent réviser leurs examens au calme, en rendant quelques services dans la communauté.
Les sœurs accueillent aussi des personnes pour un temps de repos, des vacances… et se rendent disponibles pour échanger avec leurs hôtes !
Les hôtes peuvent profiter du jardin du monastère ainsi que d’une bibliothèque ! Pour ceux qui le souhaitent, la chapelle du monastère est ouverte entre 6h et 21h.
Venir vivre une retraite spirituelle à Pont-l'Abbé
L’hôtellerie « familiale », d'une capacité d'accueil de 8 personnes, communique avec le bâtiment du Monastère et est équipée d'un ascenseur.
Au rez-de-chaussée :
- 2 salons - parloir
- une salle à manger
- une cuisine
- des toilettes
Au 1 étage :
- 2 chambres, chacune avec salle de bain et des toilettes
- 2 salons – parloir
- une salle de prière et de réunions.
Au 2 étage :
- 5 chambres dont une à grand lit, une autre avec des lits jumeaux et trois autres plus petites
- chacune a un lavabo et il y a toilettes et douche à l'étage
Les repas sont habituellement pris avec la communauté (en silence). Il est possible de prendre des repas à l'accueil, dans la salle à manger. Il est également possible de préparer ses repas à l'hôtellerie dans la cuisine.
Géographie et activités
Pont-l'Abbé, entre patrimoine bigouden et plages bretonnes
Pont-l'Abbé, situé à 18 km de Quimper, berceau de traditions, est la capitale du Pays bigouden. Cette ville historique est perçue par Maupassant comme « la plus bretonne des villes de la Bretagne bretonnante».
Son château, le pont habité qui lui a donné son nom, ses demeures d’armateurs et de marchands évoquent sa fière histoire. C’est sur cette terre de légendes, au cœur du pays bigouden, que la célèbre coiffe a pris de la hauteur, honorant l’habileté des brodeuses et brodeurs. Ce château dresse toujours son imposant donjon du XIIIe et sa belle tour ovale au pied de la rivière de Pont-l'Abbé.
Le musée bigouden a aussi trouvé sa place dans cette ville. Mobilier, costumes, coiffes : les quatre salles d'exposition présentent le cadre de vie des paysans et marins d'autrefois mais aussi l'histoire religieuse et littéraire du Pays bigouden. Ne manquez pas de contempler l'église Notre-Dame des Carmes (1383) qui arbore un curieux clocher à dômes superposés.
Enfin, l'église de Lambour, aujourd'hui en ruines, fut l'un de ces édifices découronnés en 1675. Restaurée, on peut admirer ses beaux piliers et arcades qui rappellent l'école de Pont-Croix. Elle n'est désormais utilisée que le jour du pardon de Saint-Jacques, le dernier dimanche de juillet. Le monument aux Bigoudens (1931), œuvre du sculpteur François Bazin, vaut également le détour. Le circuit du Pont-l'Abbé historique est idéal pour mieux comprendre la ville.
Créée en 1954, la fête des brodeuses qui a lieu en juillet est l’une des plus anciennes manifestations folkloriques de France et un évènement incontournable de la région. Elle a pour origine l’élection de la « reine des brodeuses ». Cette fête est restée très authentique et traditionnelle, avec des défilés, des spectacles folkloriques bretons et une démonstration de broderie par les Bigoudènes. La coiffe bigoudène, qui peut atteindre jusqu'à 33 centimètres de haut, constitue encore le symbole du pays.
Et pour découvrir pourquoi la Bretagne est terre de retraites spirituelles, continuez votre lecture juste ici !
Et bien sûr il y a aussi la plage tout proche !
Informations pratiques
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