Abbaye Saint-Michel de Kergonan

En Bretagne, entre l’entrée de la presqu’île de Quiberon et les alignements de Carnac, se trouve l'abbaye Saint-Michel de Kergonan au cœur du Morbihan, et à seulement quelques centaines de mètres de la plage !

Les moniales bénédictines de la congrégation de Solesmes vous accueillent pour un temps de retraite privilégié, entre terre et mer !

Les retraites organisées par la communauté

Retraite de discernement (aux dates que vous souhaitez !)
Toute l'année !
Jeunes 18-35 ans
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L'Abbaye et la communauté

Le Abbaye et la communauté

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La Abbaye et la communauté

Le Abbaye et la communauté

Le Abbaye et la communauté

Le Abbaye et la communauté

Le Abbaye et la communauté

L'histoire rocambolesque de l'abbaye Saint-Michel de Kergonan

Le monastère a été fondé à la fin du XIXème siècle, par l’abbaye Sainte-Cécile de Solesmes.

Le 17 août 1898 arrivaient, en gare de Plouharnel, petit village à l’entrée de la presqu’île de Quiberon, 23 sœurs désignées pour établir en terre bretonne une nouvelle abbaye bénédictine. La communauté est mise sous le patronage de l’archange saint Michel. 

Un an auparavant, en 1897, l’abbaye Saint-Pierre de Solesmes avait envoyé un groupe de moines fonder l’abbaye Sainte-Anne de Kergonan. Vivant sous la Règle de saint Benoît, s’adonnant principalement à la louange et la prière, les moniales de l'abbaye Saint-Michel de Kergonan devaient « faire chanter l’océan », selon la belle expression de Mère Cécile Bruyère, abbesse de Sainte-Cécile. À leur arrivée en 1898, les Sœurs trouvent un monastère inachevé : une seule aile, en beau granit breton mais il n’y a pas encore d’église.

En juillet 1901, la loi Combes, véritable persécution contre les religieux, oblige la communauté à quitter la France : elle trouve alors refuge sur l’île de Wight (en Grande-Bretagne).

En 1905, le prieuré est élevé au rang d’abbaye et Mère Lucie Schmitt en est la première abbesse. Ce n’est qu’en 1919 que les moniales peuvent revenir en France et retrouver, à Kergonan, leur monastère en construction. Tout est à faire… et elles n’ont plus d’argent.

La Seconde Guerre mondiale oblige la communauté à un nouveau départ : le monastère est réquisitionné par les troupes allemandes et les moniales s’installent, près de Vannes, à Coët-Candec. Quelques sœurs restent à la ferme de Kergonan pour cultiver les terres, soigner les bêtes et assurer le ravitaillement de la communauté. Ce n’est que le 18 octobre 1945 que toute la famille monastique est à nouveau réunie à Kergonan pour reprendre la vie bénédictine ordinaire.

En 1970, après 3 années de travaux, l’église abbatiale est enfin achevée et dédicacée le 17 octobre. Un ensemble de bâtiments a été construit autour du cloître permettant, entre autres, d’installer des ateliers.

Le 20 septembre 1996, la venue du pape Jean-Paul II en Bretagne ne laisse pas les moniales de Saint-Michel indifférentes. Un bon contingent de la communauté se rend à Sainte-Anne-d’Auray pour le recevoir, l’écouter et le soutenir dans sa charge pastorale. En 1998, le centenaire de l’abbaye est l’occasion d’une grande fête d'action de grâce communautaire et diocésaine. Beaucoup se joignent à elles à cette occasion : familles, amis, religieux et prêtres, voisins…

Le 19 avril 2007, un incendie, d’origine accidentelle, dévaste l’église et endommage une partie du bâtiment principal. Il faudra 5 années pour que l’usage de l’église soit retrouvé, et dédicacée le 29 avril 2012. Fruit d’une réflexion communautaire, la nouvelle église renoue avec la tradition monastique d’un chœur de moniales placé entre la nef des fidèles et le sanctuaire. Moniales et fidèles forment ainsi une unique assemblée de prière où chacun a sa place propre.

L'abbaye baignée de lumière le soir avec le soleil déclinant... Pas de doute, nous sommes bien dans l'Ouest !


Les moniales de l’abbaye, une famille ou chacune a sa juste place

Aujourd’hui, la communauté est composée de 20 moniales, formant une famille sous la conduite d'une abbesse, où chaque sœur trouve sa juste place. La vie communautaire, animée par la charité fraternelle est une caractéristique de la vie bénédictine.

La principale activité des sœurs est la prière liturgique (chant de l’office divin) en latin selon la réforme de Vatican II. Elles s’adonnent aussi à la lectio divina (lecture priante de la Parole de Dieu) et à l’étude de la doctrine auxquelles elles consacrent 1h ½ chaque jour, ainsi qu’à l’oraison (2 x ½ h).

Le temps laissé par la prière est occupé par le travail de la maison. Les moniales accomplissent diverses activités rémunérées : confitures, produits de jardin bio, vente de légumes bio, commercialisation de réglisse, de vinaigre de cidre bio, de gâteaux d’épeautre, réalisation de plaquettes de saints patrons et tenue d’un magasin monastique et d’une librairie.

Chacune à son poste ! Pendant que certaines Sœurs récoltent les pommes du verger, d'autres s'occupent du jardin. 

Les spécificités de la congrégation de Solesmes

Les moniales de la Congrégation de Solesmes vivent une vie entièrement vouée à la contemplation et à la louange divine (autrement dit la mission principale des Sœurs est la prière).

L’office divin (c'est-à-dire les prières qui rythment la journée) a toujours la première place dans le cœur des Sœurs comme dans leur emploi du temps. Elles n'ont pas d’activités apostoliques extérieures et choisissent de vivre une clôture stricte, sans aucune sortie qui ne soit nécessaire.

La congrégation de Solesmes est une vaste famille regroupant 31 monastères en Europe, en Afrique et en Amérique. Elle développe un esprit d’entraide et les moines de la congrégation assurent le service liturgique des moniales.

La contemplation et la vie de prière n'empêchent pas des balades fraternelles sous le microclimat breton !

Ce qui vous attend pendant votre retraite spirituelle

Jeunes femmes et guides scoutes sont les bienvenues à l'abbaye !


Il est possible de découvrir le quotidien de la communauté tout au long de l’année pour les jeunes femmes, les groupes de jeunes femmes et les familles grâce à l’accueil par les sœurs ! Il existe également des retraites  « découverte de la vie monastique » organisées pendant des temps dédiés au cours de l’année.

L’accueil se fait à l’hôtellerie (qui compte environ 10 places) et comprend le repas et le couchage.

Les sœurs accueillent aussi, sur un terrain adjacent à l’abbaye, des guides désirant passer quelques jours auprès de la communauté : rencontre avec une moniale et travail en clôture sont aussi proposés pour cet accueil.

On vous le disait bien que certaines sœurs étaient dévouées au travail du verger et de ses pommes à couteaux (archi bio et délicieusement goûtues) ! Elles n'attendent plus que vous pour les aider !

Faire une retraite spirituelle à l'abbaye Saint-Michel de Kergonan

Situé au cœur de la Bretagne, le cadre morbihannais de l'abbaye offre un lieu sans pareil pour prendre un temps de retrait du monde ! Venez profiter de la quiétude des bâtiments et de l'air iodé breton pour prendre une pause dans l'année avec la découverte d'une communauté ravie de vous accueillir !

Une petite bibliothèque est à la disposition des hôtes ainsi qu’un jardin dans lequel il est possible de travailler !

Les entretiens et conférences se font aux parloirs de l’abbaye et un travail en clôture peut être proposé.

Un accueil résolument breton entre les pommes à cidre et les vaches du paysage de bocage morbihannais


Géographie et activités

Les lieux à ne pas manquer autour de l'abbaye !

Comment évoquer Plouharnel sans percevoir les alignements mégalithiques qui l'entourent et son positionnement de choix pour des escapades au bord de l'eau ?

Prenez un moment pour vous aventurer en terres bretonnes et aller prendre un bol d'air frais et un bain de mer sur une des nombreuses plages proches de l'abbaye !

Sur le chemin faites un détour par les alignements de Carnac, de Kerzerho ou du Vieux-Moulin, les dolmens de Mané-Kerioned, de Crucuno ou de Kergarat et le tumulus Saint-Michel ! Pas de doutes, vous êtes bien en Bretagne !

Entre terre et mer, pourquoi choisir ?

Et si vous êtes plus à l'aise à arpenter les sentiers que les pieds dans l'eau, libre à vous d'aller faire une balade dans les terres ou sur le littoral et son air iodée ! Entre la baie de Quiberon et le Golfe du Morbihan, vous êtes dans un cadre exceptionnel aux paysages grandioses et qui offre un très grand nombre de randonnées !

Venez profiter de la faune et de la flore du Morbihan qui recèlent des trésors de vie sauvage et naturelle susceptible de donner une saveur toute particulière à votre temps de retraite !

La plage de Saint-Colomban à 10mn de vélo !


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